EDITO : Montez plus haut, y’a moins d’eau !
J’ai enfin compris pourquoi nos représentants de la pêche de loisirs ont choisi de participer au Tour de France : ils avaient prévu les inondations de juin. Et décidé, par prudence, de prendre de la hauteur.
C’est bien connu qu’en montagne, les inondations sont plus rares ou quand elles surviennent, elles emportent vraiment tout comme à Cauterets il y a quelques années.
Or, faire la promotion d’une activité de loisir inondable est forcément voué à l’échec. (« Elle est où la rivière, ça fait deux heures que je rame »). On a donc sagement choisi d’appâter les futurs pêcheurs dans le Tourmalet. Cela leur aura au moins évité d’envisager de jeter leurs lignes dans les eaux boueuses et pleines de détritus de nos pauvres rivières de France.
Les poissons – et notamment ceux de la Bienne – ont eu moins de chance. Il n’y avait pas place pour eux dans la caravane du Tour de France.